Partenaire officiel de Maxime Sorel et de son team, la marque norvégienne Helly Hansen a invité Private Sport Shop pour une journée à bord de l’Imoca V and B – Monbana – Mayenne.
Au programme : découverte du Dragon des Océans et sortie en mer autour de Concarneau et de l’archipel des Glénan. Retour en images sur ce mardi 5 septembre 2023.
UNE JOURNÉE HORS DU TEMPS
14h. Le moment tant attendu pour l’équipe. Nous ne nous faisons pas prier pour embarquer sur un semi-rigide et prendre le large en direction du dragon de Maxime. Quelques secousses et minutes plus tard nous y voilà. L’Imoca est là, devant nos yeux, grand, beau, majestueux, au milieu de l’océan. À nous couper le souffle.
Aujourd’hui, le vent est calme, le dragon ne volera pas mais il nous montrera ses entrailles. Maxime nous emmène à bord de son espace intime, là où il passera plus de 80 jours sur le prochain Vendée Globe, là où il fait corps avec son voilier pour l’amener à bon port. Un dragon fait de carbone, où le confort est rudimentaire et où le moindre petit détail a son importance et fait la différence. L’exemple parfait : comment faire bouillir de l’eau et se servir sans se brûler lorsque les vagues se fracassent des heures durant sur le bateau. Tout un programme.
Maxime nous détaille tout : sa position de travail car oui, être skipper est un job de tous les instants, la gestion de la nourriture lyophilisée, la durée d’une nuit normale pendant un tour du monde en solitaire (4 heures de sommeil toutes les 24 h, plus de temps ne serait pas utile nous explique-t-il d’un ton confiant). Des dizaines de mètres de câble, de boîtiers électroniques, de cordes et d’informations cruciales sur les différents écrans du cockpit. Un monde à part où il fait bon rêver à prendre le large.
Une fois les entrailles visitées, nous prenons une petite pause sur notre semi-rigide pour jeter un œil aux réputées et Instagrammables îles Glenan. Sur le chemin, un moment suspendu dans le temps s’offre à nous. Un banc de dauphin vint à notre rencontre, passant çà et là sous le bateau, et nous laissant apercevoir leurs ailerons au travers de mouvements souples et empreints de grâce. Un spectacle que seule la nature peut nous offrir. Les laissant vaquer à leurs occupations, nous reprîmes le chemin et atteignîmes non sans mal l’archipel des Glénan. Plage immaculée, eau turquoise, soleil de plomb, nous sommes bel et bien en Bretagne. Un paradis sur terre, nous en sommes dorénavant convaincus.
Il est temps de retrouver notre dragon volant de 8 tonnes et d’aller naviguer sur son dos. Une fois le transbordement effectué, nous discutâmes avec des membres de l’équipage. Ils sont 9 à travailler toute l’année sur l’Imoca. Rien n’est laissé au hasard dans ce type d’aventure et de projet. La performance n’a pas de secret : des Hommes, du travail et du talent.
On met les voiles, 11 nœuds de vitesse, le temps parfait pour nous laisser border et piloter. D’autres instants inoubliables passés à discuter avec Maxime, tout en regardant au loin l’océan à perte de vue. Ce matin, nous étions à Montpellier, à 16h nous sommes en train de piloter l’un des voiliers les plus rapides du monde. Une sacrée journée dans le bureau de Maxime et de son équipage.
C’est déjà l’heure. Après une petite interview sur le quai du port de Concarneau, nous voilà en route direction l’aéroport de Brest. Mais avant, une petite pause chez un artisan crêpier du coin s’impose.
Merci Dimitri et Helly Hansen, merci Maxime et son team pour ce moment.
MAXIME SOREL, PREMIER HOMME À AVOIR CONQUIS LES DEUX EVEREST
Le 18 mai dernier Maxime Sorel atteignait le toit du monde et validait un projet unique,« Mon Double Everest », consistant à boucler l’Everest des mers (le Vendée Globe) et l’ascension de l’Everest. Une première mondiale.
Né à Saint Malo, et titulaire d’un diplôme d’Ingénieur en génie civil, Maxime Sorel est un skipper de talent et un homme de défi.
Après avoir remporté la Transat Jacques Vabre 2017 en Class 40 avec Antoine Carpentier, le marin cancalais intègre le circuit des voiliers monocoques de 60 pieds (IMOCA) et s’attaque en 2020 à son premier Vendée Globe (un tour du monde en solitaire, sans escale et sans assistance). Une épreuve qu’il terminera à une prometteuse et belle 10ème place après plus de 82 jours à bord de l’IMOCA V and B – Mayenne.
UN DRAGON PLUS FORT, PRÊT À RELEVER DE NOUVEAUX DÉFIS
L’arrivée d’un nouveau partenaire en 2021 (Monbana) marque un tournant dans les projets du skipper avec la construction d’un IMOCA à foils : le Dragon des Océans.
L’Imoca V and B – Monbana – Mayenne en quelques chiffres :
- Hauteur du mât : 29 mètres
- Largeur du bateau : 5,50 mètres
- Longueur du bateau : 18,28 mètres
- Poids : 8 tonnes
Pourquoi un dragon ? « Sans inspiration il n’y a pas de souffle. Le dragon est encore là, plus fort, plus grand, plus mature, plus expérimenté. De ses ailes déployées, de ses naseaux qui soufflent, il insuffle le courage de gagner la course contre la mucoviscidose. » Sensibilisé dès l’enfance à cette maladie, Maxime est devenu l’un des parrains nationaux de l’association Vaincre la Mucoviscidose.
Son prochain objectif ? Un nouveau Vendée Globe en 2024.