Sports outdoor : Ces associations de riders qui protègent l’environnement

Pratiqués dans un milieu naturel, les sports outdoor sont tributaires de cet environnement qui évolue en permanence et souffre du changement climatique et de la pollution. Pour protéger leur terrain de jeu, les riders peuvent s’engager dans des associations de protections de l’environnement.

Surfrider Foundation

Créée en 1984 aux États-Unis, par un groupe de surfeurs, la Surfrider Foundation est l’une des associations mondiales à but non lucratif les plus actives et influentes et dépasse désormais largement le simple univers des sports outdoor. En Europe, la Surfrider Foundation existe depuis 1990. Elle est chargée de la protection et de la mise en valeur des lacs, des rivières, de l’océan, des vagues et du littoral. Elle regroupe 13 000 adhérents et intervient sur 11 pays via ses antennes bénévoles.

L’expertise de l’association est reconnue dans trois domaines : les déchets aquatiques, la qualité de l’eau et la santé des usages, l’aménagement du littoral et le changement climatique.  Les communiqués de l’association sont régulièrement repris par les médias du monde entier. Dernières initiatives en date de la Surfrider Foundation Europe : cartographier la pollution plastique du fleuve du Rhin ou encore mesurer l’ampleur de l’exposition des usagers de l’océan à certains micropolluants chimiques présents dans les eaux.

Mountain Riders

Les associations qui durent sont les plus efficaces et en la matière, Mountain Riders tient la route avec un vingtième anniversaire fêté cette année. Créé sous forme d’association d’éducation à la transition écologique, cette dernière vise à « encourager les enfants et les jeunes à devenir des moteurs du changement, en invitant les pratiquants à s’engager dans une démarche responsable, en accompagnant les acteurs du tourisme, en impliquant les citoyens et les élus pour préserver une montagne aussi essentielle que fragile. »

Parmi ses actions, le ramassage des déchets qui a ainsi mobilisé en 2019 plus de 5 000 volontaires au cours de 63 ramassages pour un résultat de 25 tonnes de déchets collectés. L’association accompagne les territoires dans le processus de candidature et de labellisation Flocon Vert (qui vise à valoriser les destinations touristiques ayant une politique de développement durable de pointe). 

Run Eco Team

En 2016, le Nantais Nicolas Lemonnier avait fait le buzz en ramassant des déchets lors de ses sorties running et en créant plus tard le mouvement Run Eco Team dont le fondateur de Facebook Mark Zuckerberg avait souligné l’initiative. Ce mouvement (qui vise donc à ramasser au moins un déchet lors de chacune de ses sorties) s’est logiquement transformé en association. L’initiative a été repris dans plus de 100 pays dans le monde et 20 000 coureurs ont rejoint un groupe Run Eco Team pour participer au mouvement. Si les actions de cette association reposent donc davantage sur une prise d’initiative individuelle, cette idée est facilement applicable par chacun d’entre nous. Une application existe d’ailleurs pour estimer le nombre de déchets total ramassés par les runners.

Gardiens de la Rivière


Le réseau « Gardiens de la rivière » est géré et structuré par la Fédération Française de Canoë Kayak. La FFCK vise ainsi à protéger les cours d’eau navigués par les licenciés de ses 800 clubs. Elle organise ainsi chaque année des « Journées de nettoyage de printemps ». Le réseau vise également des missions d’observation, de surveillance et de protection des milieux aquatiques en collaboration avec des associations locales et des acteurs publics.