Une dernière épreuve à émotions pour Isabeau Courdurier

La Française a finalement terminé la saison à la deuxième place mondiale derrière l’Anglaise Harriet Harnden après la dernière épreuve de l’année à Loudenvielle. Un chapitre qui clôt également une partie de la carrière de l’ambassadrice Private Sport Shop.

On le savait avant cette dernière étape de l’année, celle qui terminait devant l’autre serait sacrée championne du monde. Le duel entre l’Anglaise Harriet Harnden et la Française Isabeau Courdurier sur la Coupe du Monde enduro a finalement tourné à l’avantage de la première, titrée au terme de l’épreuve de Loudenvielle, disputée dans des conditions difficiles. Sur la terre détrempée des Pyrénées, alors qu’on attendait les deux favorites aux avant-postes pour se jouer la victoire finale, c’est finalement Morgane Charre qui s’est imposée à l’issue de l’épreuve devant Mélanie Pugin et Ella Conolly.

 
 
 
 
 
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Pour la victoire au général, il faut chercher plus loin dans le classement. Isabeau Courdurier termine en effet à la neuvième place, victime d’une casse de chaîne dans la deuxième spéciale de la journée. Un incident qui lui a fait perdre deux minutes et 30 secondes sur la tête de course et qui l’a finalement pénalisé jusqu’au bout, sans qu’elle parvienne à faire son retard sur sa rivale. Quatrième de cette étape, l’Anglaise Harriet Harnden remporte donc le général avec 2514 points contre 2493 à l’ambassadrice Private Sport Shop.

« Numéro 2 pour ma dernière saison de Coupe du Monde, pour conclure 10 ans de présence dans le top 10 » a expliqué Isabeau sur ses réseaux sociaux après cette ultime épreuve, elle qui a annoncé au cours de la saison son désir de faire une pause maternité en 2025. « Pour parvenir à une telle constance sur une décennie, il a fallu beaucoup de monde, de dévouement et d’engagement. Mais surtout beaucoup de passion. J’ai toujours aimé ce sport car j’aime rouler, tout simplement. Mais j’ai aussi montré à la jeune génération que le VTT peut apporter beaucoup dans notre vie. Je veux qu’ils sachent qu’aucun rêve n’est trop grand. Je veux aussi qu’ils sachent qu’un résultat ne définira jamais qui ils sont ou ce qu’ils valent ! Ce qui compte, c’est ce que l’on devient au cours de cette aventure, la résilience que vous construisez et l’héritage que vous laissez. Alors, allez rider, et souriez ! La liste des personnes que je veux remercier est énorme et vous avez tous fait de moi l’athlète que je suis aujourd’hui. Merci à tous mes sponsors pour leur amour continu. »

 
 
 
 
 
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