Vététiste aventurier, Kilian Bron est aujourd’hui un rider incontournable quand il s’agit de dévoiler des vidéos mêlant technique sur le vélo et découverte de spots du bout du monde. Ce sont ces lieux les plus improbables visités par le Français au cours de ces dernières années d’aventure que l’on vous dévoile ci-dessous.
Avril 2018 : Sur les plus hautes dunes de sable du monde au Pérou
Kilian Bron place la barre très haut pour inaugurer sa série « Mission », qui doit l’emmener à travers le monde, en solo ou accompagné d’autres riders invités. C’est au Pérou que l’ambassadeur Private Sport Shop va poser son VTT à plus de 2 000 mètres d’altitude. Sur les plus hautes dunes de sable du monde, Kilian ride les immenses faces sablonneuses du Cerro Blanco situées près de la ville de Nazca à une quarantaine de kilomètres de la côte pacifique.
Mais ce n’est qu’après cinq heures de marche en plein soleil que le rider peut enfin monter sur son enduro pour profiter d’une descente vertigineuse. « J’ai trouvé ce spot grâce à un edit du skieur Jesper Tjader pour GoPro. C’était déjà une idée originale de descendre cette immense face de sable en ski, mais il fallait que je puisse l’essayer en vélo » avait expliqué Kilian après avoir dévoilé la vidéo de cet épisode.
Octobre 2019 : Sur les Îles Féroé entre lacs et fjords
Toujours dans le cadre de sa série Mission, Kilian Bron emmène avec lui en 2019 le rider Jérôme Clementz. Autant dire qu’il n’y aura pas de limite technique lors de ce tournage pour ce duo de vététistes confirmés. Le rider de la Clusaz sait s’adapter à tous les terrains et Jérôme est champion du monde d’enduro 2013. Pour Kilian, les Îles Féroé « font partie des rares iles encore presque vierges, au climat rude et imprévisible. C’était d’ailleurs le principal critère de sélection pour le tournage de ce sixième épisode » explique-t-il. « Les sentiers y sont quasi inexistants. Hormis quelques traces empruntées par les moutons, toutes les iles ont gardé́ leur charme naturel, sans artifice. »
Les deux hommes vont se rendre en ferry ou en kayak sur certaines de ces 18 îles tout en s’adaptant à une météo forcément capricieuse sur cet archipel situé entre l’Islande et la Norvège. Après une semaine de repérages, il est enfin temps de monter sur le vélo.
Janvier 2020 : Ride en feu sur les Îles Éoliennes
Pour signer son arrivée chez son nouveau sponsor vélo Commencal, Kilian Bron et la marque andorrane ont l’idée d’aller rider les volcans des îles Éoliennes. Cet archipel situé au nord de la Sicile dans la mer Tyrrhénienne comporte dix-sept îles dont sept sont habitées.
Kilian Bron et l’équipe de tournage embarquent sur un voilier pour une expédition de 12 jours qui les emmène notamment à Vulcano et Stromboli, des îles où les volcans sont toujours actifs. Le résultat est un film d’une dizaine de minutes, magnifiquement réalisé par Léon Perrin.
Juillet 2018 : À 120 km/h sur le glacier des 2 Alpes
Contrairement aux spots cités précédemment, celui-ci est un classique pour les riders qui osent se mesurer au défi de la Mountain of Hell. Cette descente marathon est l’une des épreuves emblématiques de la discipline. Avec un départ donné à 3 400 mètres d’altitude et 2 500 mètres de dénivelé négatif à avaler, c’est une course extrême qui accueille chaque année certains des meilleurs riders de la discipline et des centaines d’amateurs.
En 2018, ils sont 783 pilotes au départ. Et comme prévu, la neige est présente sur les premiers kilomètres de course. Kilian s’élance parmi les prétendants à la victoire finale. Quand le départ est donné, les plus motivés lâchent les freins sur la descente infernale du glacier…Voici le run intégral de Kilian, auteur d’une énorme performance ce jour-là.
Juin 2018 : Sur les structures verticales du désert namibien
Une fois arrivés à Windhoek, la capitale de la Namibie, Kilian Bron et son caméraman Pierre Henni prennent la route dans l’objectif de « se perdre au milieu de la Savane, à rouler des spots fantastiques dans des décors dignes du Roi Lion » comme l’explique le rider en décrivant cette aventure africaine. « Nous partons pour une semaine avec comme seul moyen de contact, un téléphone satellite. Oubliez la 4G, Instagram et tout ce qui va avec ». Parmi les spots ridés par Kilian dans cet épisode, celui de Spitzkoppe est situé à 3h30 de la capitale et rappelle un peu ceux que le Français a pu trouver en Turquie. « À l’horizon d’une énième piste 4×4 rectiligne, nous apercevons la silhouette du spot qui se dessine à travers un coucher de soleil magnifique. Cet imposant massif graniteux paraît tout proche mais se situe en réalité à environ 100 km de nous. Autour, il n’y a rien, hormis le bruit du vent, quelques nuages et des plaines à perte de vue. »
C’est là que le vététiste français va rider les faces les plus raides de sa carrière. « La plupart des lignes ne se remontent d’ailleurs pas à pied… ça ne passe pas. La roche est plus abrasive qu’une râpe à fromage, il n’y aucun secours à proximité et je n’ai pas le droit à l’erreur. En revanche, le grip est phénoménal et les possibilités de ride quasi infinies. » Kilian va se régaler devant l’objectif de Pierre pour un résultat une fois encore fabuleux.