Triathlète français en lice pour être sélectionné pour les prochains Jeux Olympiques, Léo Bergère évoque ses ambitions pour Tokyo, son entraînement et son partenariat avec ASICS.
En septembre 2020, Léo Bergère a changé de dimension à l’occasion des championnats du monde de triathlon, organisés à Hambourg. Ces mondiaux ont permis à l’athlète ASICS de revenir d’Allemagne avec deux breloques autour du cou. Sacré sur le relais mixte avec ses coéquipiers, Léo a également pris la troisième place de l’épreuve individuelle derrière son compatriote Vincent Luis et le Portugais Vasco Vilaça.
Le triathlète, récemment installé au pôle France de Boulouris dans le sud, explique à We Rock Sport comment ces résultats ont changé son approche de la compétition et ses ambitions. À trois mois de l’échéance olympique, il raconte également son entraînement en course à pied, natation et vélo, et évoque enfin les caractéristiques de la Noosa Tri 13, nouvelle chaussure de triathlon de la marque japonaise.
Un cap mental après Hambourg
« Cette médaille de bronze aux mondiaux l’année dernière m’a fait passer un cap au niveau mental. Je sais maintenant que je peux jouer à l’avant d’une course de ce niveau. J’ai bien travaillé cet hiver pour réitérer ce genre de performance afin d’être parmi les meilleurs sur une course comme les Jeux Olympiques. On va connaître la composition de l’équipe de France olympique après l’étape de la WTS (World Triathlon Series) de Yokohama le 15 mai. C’est à ce moment-là que je saurai si je fais partie de l’équipe. »
Une préparation en mode compétitions
« D’ici les JO, je vais beaucoup m’entraîner et participer au maximum à deux ou trois compétitions. Je suis en train de finir une phase hivernale qui reposait sur des gros volumes, du foncier. Maintenant que j’ai une bonne base, je commence une phase un peu plus spécifique en vue des premières compétitions de la saison et des gros objectifs qui arrivent dans deux ou trois mois. »
Un entraîneur, trois disciplines
« L’entraînement d’un triathlète est évidemment axé sur les trois disciplines, mais on fait une grosse partie du volume d’entraînement en vélo. Je passe 12 à 20h de temps sur la selle par semaine selon les périodes de l’année. C’est plus qu’en natation et en course à pied mais on met la même importance et énergie sur les deux autres disciplines.
Pour m’accompagner, j’ai un seul entraîneur qui s’occupe de ma programmation dans les trois sports. C’est plus simple et efficace pour la complémentarité et pour planifier les semaines. Cela évite de se retrouver avec trois séries différentes et pas forcément complémentaires sur le vélo, la course à pied et la natation. Cette année, j’ai un peu plus mis l’accent sur le running d’ailleurs, car j’ai envie de passer un cap dans cette discipline. »
ASICS et la Noosa Tri 13 : une vraie révolution sur le plan musculaire
« Je fais partie de la team ASICS depuis deux ans maintenant. J’ai été attiré par la marque pour sa réputation et ses produits. Ce qui m’a plu, c’est le confort et la protection contre les blessures, en plus d’avoir des produits hyper performants.
C’est d’ailleurs le cas de la Noosa Tri 13, le nouveau modèle d’ASICS ou il y a une vraie révolution. Cette paire de chaussure permet de s’économiser musculairement grâce à la semelle en forme de balancier qui fait basculer le pied naturellement vers l’avant. La technologie employée (ndlr. la technologie Guidesole) est aussi présente sur la Glideride, une chaussure que j’apprécie également beaucoup. Sur des séances longues et sur des triathlons où on a déjà les jambes usées par le vélo, c’est un réel atout. »
Une chaussure parfaite pour courir pieds nus
« En plus de faire partie du paysage du triathlon depuis plusieurs années, la Noosa Tri 13 est une chaussure qui est conçue pour courir pieds nus. Le mesh est très confortable et nous permet de courir sans chaussette et sans risque d’ampoules. Outre ce modèle, le jour de la course, j’utilise les Metaspeed Sky, le nouveau modèle de compétition d’ASICS, qui envoie du lourd. »